La récolte et la production du verger hautes tiges
Actuellement, nous pouvons observer dans nos campagnes un nombre important de fruits non récoltés. Les fruits tombés finissent par pourrir au sol. Les causes de ce gaspillage sont diverses. Toutefois, un certain nombre de personne se mobilise pour valoriser ces fruits en les récoltant manuellement ou de manière mécanisée. Cela démontre l'intérêt réel pour ces fruits de qualité différenciée. L'atout économique existe et il y a lieu de le mettre en avant.
La première cause est liée aux nouveaux critères de sélection des variétés s'orientant vers l'homogénéité de la forme, la grosseur et la couleur du fruit. Ces critères de sélection ont été choisis pour faciliter le conditionnement des fruits et leur transport. Le marché du fruit nous a donc tous conditionné à consommer des fruits ayant une symétrie parfaite, une couleur homogène et une peau lisse. Cela a engendré le rejet des fruits de variétés anciennes dont la sélection était plutôt orientée vers la qualité gustative, les capacités de conservation et la tolérance aux aléas climatiques et biologiques. A l'époque, les fruits n'étaient pas transportés sur de longue distance. Le circuit court était le maître mot.
Actuellement, nous pouvons observer dans nos campagnes un nombre important de fruits non récoltés. Les fruits tombés finissent par pourrir au sol. Les causes de ce gaspillage sont diverses. Toutefois, un certain nombre de personne se mobilise pour valoriser ces fruits en les récoltant manuellement ou de manière mécanisée. Cela démontre l'intérêt réel pour ces fruits de qualité différenciée. L'atout économique existe et il y a lieu de le mettre en avant.
La première cause est liée aux nouveaux critères de sélection des variétés s'orientant vers l'homogénéité de la forme, la grosseur et la couleur du fruit. Ces critères de sélection ont été choisis pour faciliter le conditionnement des fruits et leur transport. Le marché du fruit nous a donc tous conditionné à consommer des fruits ayant une symétrie parfaite, une couleur homogène et une peau lisse. Cela a engendré le rejet des fruits de variétés anciennes dont la sélection était plutôt orientée vers la qualité gustative, les capacités de conservation et la tolérance aux aléas climatiques et biologiques. A l'époque, les fruits n'étaient pas transportés sur de longue distance. Le circuit court était le maître mot.
La deuxième cause se situe dans le prix du fruit. Le niveau de vie élevé de notre pays et des pays voisins engendre des charges élevées pour nos producteurs. Cela entraine un prix élevé de la pomme ou de la poire. L'écoulement de ces produits ne peut donc se faire à des prix concurrentiels par rapport à ceux du marché mondial. Les marchés belges sont donc inondés de fruits étrangers et les producteurs ne peuvent plus écouler leurs fruits. La solution est donc de travailler en circuits courts pour ne pas ajouter de marges sur le transport et la commercialisation des fruits. La deuxième solution est de rappeler la qualité supérieure du fruit en le spécifiant par un label ou une marque.
Pour renforcer la filière, il est nécessaire de donner des éléments permettant aux producteurs de vivre dignement de leur production. Voici les différentes actions mise en place :
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E. Marchal, 1948. Encyclopédie agronomique de vétérinaire : Eléments de pathologie végétale appliquée à la phytotechnie (4ème édition), Imprimerie J. Duculot, Gembloux, 539 p.
A télécharger sur https://www.calameo.com/read/005344011de89ac2c739f
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